Qu'est-ce que la géographie ?

Petite question basique : qu'est-ce que la géographie ? Que représente-t-elle ? A quoi sert-elle ?

La question est clairement dirigée aux non-géographes, je voudrais percevoir comment ils voient cette discipline.

Je dirais : l'étude de la Terre.
Avec une ouverture sur des disciplines plus spécifiques (géologie par exemple) ou aucontraire plus larges, qui débordent sur d'autres disciplines (géopolitique, histoire, urbanisme).

Pour moi, la géographie, c'est l'étude des phénomènes qui se produisent à la surface de la Terre, qu'ils soient causés par l'Homme ou la nature.

Dans toutes les langues que je connais, le mot "géographie" est formé sur la racine grecque, sauf en finnois: "maantiede" signifie soit "connaissance de la Terre", soit "science de la Terre".

Personnellement, j'ai un peu de mal à répondre à cette question, parce que je me trouve dans une situation intermédiaire. J'ai fait de la géographie dans l'enseignement supérieur (en commençant précisément par un cours sur "qu'est-ce que la géographie"), donc je ne peux pas vraiment fournir une réponse "naïve" (sans que le mot soit péjoratif bien sûr). En même temps, il est clair que je n'ai pas suffisement de compétences pour pouvoir répondre réellement à cette question.

Donc, j'esquive : je préfère vous renvoyer aux différentes fils que j'ai l'intention d'ouvrir dans ce sous-forum épistémo et qui correspondent plus à mes compétences :
- La géo à l'ancienne : mes lectures de rat de bibliothèques (et surtout de bouquineries)
- Un petit topo sur l'étymologie et les histoire des mots de la géo (en août)

[post prochaine édité]

C'est drôle, vos réponses sont aussi vastes que la géographie elle-même. Sisyphe, je te mets à part, car tu es un tricheur, un énergumène qui a étudié de la géographie et qui en sait beaucoup trop.

Il y a un antagonisme assez remarquable dans les réponses de didine et de sonka, c'est que la première situe la terre comme support ("phénomènes qui se situent à la surface de la Terre") et que la seconde la considère comme "objet" ("l'étude de la Terre" elle-même). C'est là tout un pan de la réflexion épistémologique en sciences humaines, pas seulement en géographie. Support ou objet.

D'une certaine manière, toutes les deux amorcent une ouverture qui va dans deux directions : une géographie humaine ("qu'ils soient causés par l'homme" selon didine ; "débordent sur d'autres disciplines (géopolitique, histoire, urbanisme)" selon sonka) ; une géographie plus physique ("par la nature" selon didine ; "géologie par exemple" selon sonka). J'ai tendance à penser que cette double ouverture correspond à quelquechose de plus global, un référentiel que nous avons tous hérité de notre période scolaire, avec une séparation nette entre la physique et l'humaine.

Mais quelque chose manque dans leurs définitions : c'est la relation entre les phénomènes à la surface de la Terre et la Terre elle-même. C'est peut-être la composante principale de la géographie : "pourquoi ici et pas ailleurs ?" est la question de base de tout géographe.

Je viens de relire, ces derniers jours, l'ouvrage de Paul Claval, Histoire de la Géographie, Paris, PUF, coll. QSJ, 127 p. Dans son introduction, il évoque la démarche du géographe, que je résume avec lui ci-dessous :

- le géographe "situe les observations et repère leurs positions relatives" ; le souci est de localiser les phénomènes et de les embrasser d'un même regard sur une carte ;

- "le monde est fait pour eux [les géographes] d'éléments imbriqués ou superposés" : ils observent, décrivent, analysent les différents éléments du paysage et en tentent d'en saisir les origines, les relations entre eux ;

- ils "représentent les résultats de leurs observations sur des cartes", puis analysent des dispositifs qu'ils voient ainsi apparaître ;

- les paysages et les cartes peuvent s'analyser à deux niveaux : celui de la description pure (cela renvoie au Tableau de la France, par Vidal de la Blache, au début du XXème siècle, par exemple), et celui de la recherche des causalités, de l'enchaînement des facteurs, de la systémique : pourquoi et comment ; une telle démarche implique selon lui que "la géographie doit être appréhendée comme une discipline scientifique", mais qu'elle s'inscrit en partie dans "le genre littéraire" ;

- "le propos de la géographie est de construire une image qui remplace les perceptions individuelles ou collectives et corrige" les erreurs.

On ne peut qu'être d'accord avec tout ce qui est dit là. Il n'y a pas d'autre vérité que la sienne. Je dis souvent que la géographie est une science humaine et sociale qui propose un certain regard sur le monde dont l'entrée est spatiale. Ce qui nous intéresse, nous géographe c'est le "où", "le comment ici", le "pourquoi là", les conséquences du "là", les effets de "l'ici".

En effet, et je crois que ce sont là les questions qu'il faut faire poser aux étudiants en 1ère année et aux profanes, pour leur faire comprendre ce qu'est la géographie. On est loin des explorateurs que certains, incrédules, voient en nous. Quoique ...

En voila une question qu'elle est bonne! tellement bonne que je ne me l'ete jamais posee...

Pour moi la geographie c'est l'etude des aires, domaines et espaces naturels (climats, vegetation, faune, ressources), humains, demographiques, urbains, politiques, etc, etc, etc... ainsi que les liens et interactions entre ces espaces.


Et je suis pas d'accord pour mettre la geologie dans la geographie, mais alors pas du tout! La geologie fait partie des Sciences de la Terre (qui regroupent principalement geologie, geochimie et geophysique).

Et que pense un géologue d'un géomorphologue, à ce propos ?

La geomorphologie peut etre incluse dans les Sciences de la Terre. Elle est surtout utile pour les sedimentologues et geologues de terrain (cartographie geologique), surtout si ceux ci s'interessent au quaternaire (periode la plus recente des temps geologiques)

Ce qui sous-entendrait, finalement, que la géographie physique n'a pas sa place ?

Je fais de la provoc', évidemment, mais il est certain que beaucoup de questions épistémologiques peuvent se poser sur les frontières entre géographie, géomorphologie (qui trouve elle-même de l'utilité à la sédimentologie - ça va dans les deux sens ; une géomorpho qui va bien au-delà du quaternaire, je tiens à le préciser), géologie, et autres sciences de la terre.

Ben je voulais juste dire que de mon point de vue la geomorphologie est une sous-discipline (sans aucun cote pejoratif! c'est juste de la classification) a la fois des Sciences de la Terre et de la Geographie au sens large.

J'aimerais poser a mon tour quelques questions au(x) geographe(s).

Tout d'abord une petite intro:
la Geologie au sens large englobe des sub-disciplines telles que la mineralogie, petrologie, sedimentologie, stratigraphie, tectonique, geomorphologie (!!), paleontologie, metallogenie (etudes des minerais), etc... De plus la Geologie est elle meme englobee dans les Sciences de la Terre qui (pour faire bref) se composent principalement: de la Geologie donc, de la Geochimie (etudes de la composition chimique des mineraux, des differentes phases de ceux-ci, des isotopes stables et/ou radioactifs) et de la Geophysique (etudes du champ magnetique terrestre, champ de gravite, elcetriques, ondes sismiques (seismes), teledetection (satellites tels que SPOT)). Evidemment ce genre de classification ne met jamais tout le monde d'accord, mais j'ai essaye de resumer l'essentiel...

1) Donc ma question est la suivante: quelles sub-disciplines peuvent etre definies dans la Geographie? de facon generale... c'est juste pour me faire une idee, vu que j'y connais rien


2) Deuxieme question: y en a-t-il certaines a la mode? en voie d'extinction?

Oh c'te vaste question

Alors, tout d'abord, si tu en as le courage (je ne t'en voudrais pas de vouloir éviter ce supplice), je te renvoie à ce fil : https://geographie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=44, qui déjà te renseignera partiellement.

Je tiens à dire pour ma défense, si je dis des bêtises, qu'il est 23h26 et que je suis fatigué.

Sur la question des sub-disciplines,

La traditionnelle séparation Géographie humaine et Géographie physique a encore de beaux jours à vivre dans certains milieux (je pense à un certain ministère qui s'occupe des programmes de cours au collège et au lycée), mais elle est dans un magnifique déclin.

Auparavant, on avait, en gros:

- géo humaine : géo urbaine, géo rurale (soit 2 sub-disciplines en fonction des espaces), géo régionale, et plusieurs branches thématiques de type géo du tourisme, géo des transports, géo de l'industrie, etc.

- géo physique : en gros avec les distinctions de la géomorpho, ceux qui font de la structurale dans le genre de Peulvast qui fait même aujourd'hui dans la planétologie comparée, et les autres.

Les deux grandes branches ont opéré un rapprochement comme deux mains qui se rejoignent, et nous voici avec des partitions sensiblement équivalentes au découpage de ce forum. (Il faut savoir que, si l'organisation de ce forum est issue d'un compromis entre une volonté d'ouverture large vers un grand public et une volonté de rigueur scientifique, elle est très grandement influencée par la géographie actuelle - heureusement !).

Mais les choses ne sont pas simples dans une époque comme la nôtre où pluri- ou transdisciplinarité sont les maîtres-mots : travaillant sur la relation transport-milieu urbain, je fais à la fois de la géographie, de la sociologie, de l'économie, de la démographie, de la (ce qu'on pourrait appeler) urbanologie. En gros, de la recherche urbaine.

Du coup, le découpage n'est pas aussi simple que dans des sciences comme la géologie, où chaque catégorie est relativement bien différenciée. Chez nous, qqun qui travaille sur la périurbanisation fait-il de la géo urbaine ? sociale ? rurale ? régionale ?

A vrai dire (avec le facteur aggravant : 23h38), je ne sais trop quoi répondre sur le découpage de notre auguste discipline.

En ce qui concerne la deuxième question, oui la mode existe. Avant la deuxième guerre mondiale, la géographie physique dominait le monde de la géographie (si je me souviens bien ; je n'en suis plus très sûr maintenant que je le dis). La géo rurale a connu son heure de gloire au début du XXe siècle. Avec la reconstruction de l'après-guerre, l'urbaine a repris le flambeau, fortement favorisée, dans les années 60-70, par les géographes d'inspiration marxiste (géo sociale et sociologues surtout). Aujourd'hui, on ne fait plus guère de géo régionale, et la rurale est en perte de vitesse. En géo physique, on se dirige de plus en plus vers les dynamiques récentes, avec la notion d'environnement et surtout de "risques" et d'aléas.

C'était un bref résumé ...

Je lis ici et là des choses très interessantes sur la définition de la géographie et Miguel disait bien que la différentiation entre une géographie de type géomorphologie et une géographie humaine a encore de beaux jours devant elle au ministère. C'est bien dommage...
Pourquoi vouloir à tout prix opposer une géographie physique et une géographie humaine? Une fois de plus un non sens des énarques. Toujours vouloir tout classer dans des catégories...C'est complétement ridicule.
D'un coté, on nous vante les mérites de la transdisciplinarité et de l'autres, on nous impose des cases figées et archaiques d'un dogmatisme académique.
Plus j'avance, plus je m'aperçois que le monde qui nous entoure et non seulement complexe (mais ça, ça fait longtemps que les gens le savent) mais aussi que tout est lié. En restant uniquement sur la géographie ou l'histoire, je crois qu'on perd 99% de l'information du monde. Tenter une "très minuscule petite sortie du côté des philosophes" peut aider à comprendre que visiblement non seulement le géographe a tout faux mais que le scientifique a aussi tout faux. Autrement dit (et là je fais référence à Kant principalement), on a 2000 métros de retard sur la philosophie théorique.
1) Y a eu la révolution théorique chez les grecs (Platon)
2) Y a eu la révolution cartésienne chez les physiciens (Descartes Le monde physique est mathématique)
3) Y a eu la révolution de la pensée chez les philosophes (révolution kantienne XVIIIième) et curieusement, tout le monde a ignoré ça en science humaine, c'est affolant!!!! C'est hyper dur à lire mais qu'est ce que c'est passionnant => Les processus de pensée sont identiques quelque soit l'individu. C'est la Raison qui fait tout. En lisant Kant ou plutôt des textes critiques (plus simple), on voit une chose, comprendre la complexité passe par une chose, comprendre sa propre pensée. Comme tout les processus de pensée sont identiques chez les individus.
Pour moi, il ne fait aucun doute => LA PENSEE EST MATHEMATIQUE et plus j'avance, plus je m'en aperçois . Tant que des gens ne tenteront pas une toute petite ridicule formalisation cartésienne de ce côté, on restera toujours dans l'illusion scientifique (les illusions transcendantales de Kant, la connaissance actuelle du monde en fait parti). :shaking2:

Pour moi, la géographie, c'est pas seulement l'espace, c'est aussi le temps (Kant parle pour ces deux élements de connaissances intuitives a priori). L'illusion transcendantale du Monde (la pseudo science monde) est toujours la résultante de ces connaissances a priori (l'esprit en a conscience sans savoir pourquoi).
Définir la géographie, plutôt que d'opposer géographie physique et géographie humaine, c'est faire un lien par une sorte de philo mathématique.
Autrement dit la géographie c'est pour moi un résultat :
G = N(Ep,Tp)
avec
L'observation et la perception sensorielle : le phénomène est égal à la somme des perceptions inhérentes à ce phénomène
Ph(Ep,Tp) = S1(Ep,Tp) + S2(Ep,Tp) ... + Sn(Ep,Tp)

Ensuite on passe dans l'imagination transcendantale (A partir de là, c'est Kant) : le plus important
Ph(Ep,Tp) = Cat(Ent)
(faculté a priori de la Raison range (classe ou subsume voc. des philosophes) le phénomène dans une catégorie de la l'entendement = des types de raisonnement).
On parle de concepts purs de l'entendement (notre esprit le sait mais n'en a pas conscience) = 12 catégories de l'entendement.
Ex : phénomène observation "je quitte Paris en m'éloignant du centre" l'imagination fait la synthése et range ça dans la catégorie "Paris admet une limite". :bom:

A partir de ces connaissances qui apparaissent maintenant à l'esprit, l'entendement produit deux types de raisonnement (les jugements de la Raison, ce qui fait dire à Kant que chaque H est un ingénieur doublé d'un juge, l'entendment obeit pour Kant à des lois).
Deux cas de figure
1) Si le prédicat (Paris) B est inclus dans le sujet A (toutes les villes) alors le jugement est simple et analytique : "toutes les villes admettent une limite" = jugement analytique ou synthétique a priori (les axiomes de la pensée).
2) Maintenant prenons un autre exemple.
Sensibilité "On quitte Paris quand on s'éloigne du centre"
Autre Résultat de l'imagination transcendantale "La distance au centre permet de mesurer le niveau d'urbanisation d'une ville"
Le prédicat n'est plus inclus en totalité dans un sujet ; il est disjoint. On ne parvient pas par l'analytique simple à construire un raisonnement : l'entendement produit alors des jugements synthétiques généraux.
Le plus connu est le jugement synthétique a postériori (une sorte de théorême). Par exemple :
N(x) = Nexp(-wx+p)/(1+exp(-wx+p))
autrement dit "le pourcentage de surface bâtie est dépendant de la distance au centre".

En résumé pour moi, la géographie serait la discipline qui serait capable de comprendre l'objectivation des formes du sensibles, c a d comprendre peut être un peu les processus menant du monde sensible (nos sens, les phénomènes) au monde intelligible (les noumènes reposant sur les jugements) ou tout du moins philosophiquement mais SURTOUT étudier les noumènes et également l'empirie ; autrement dit :

1) Observer le sensible (ça peut être le terrain, ça peut être une lecture, ça peut être des statistiques...) pour avoir des idées

2) A partir de ça, on peut alors :
A) Produire des axiomes de formes ("toutes les villes ont une limite")
B) Produire des thèorêmes de formes (Beta = Epsilon.Gamma²)

3) Valider ces jugements par le sensible (test stat, aller sur le terrain,...).

Puisque j'ai encore l'âge bête, je vais essayer de répondre à cette question de façon la plus naïve que possible...

Alors pour moi, la géographie, comme son étymologie l'indique, c'est l'étude de la Terre . C'est un domaine où on étudie l'évolution spatiale sur Terre, sur toutes les échelles suivant les contextes historiques, culturels et socials. Moi qui est en section littéraire, c'est pratiquement la seule matière qui me permet de garder un lien avec les mathématiques. (vous allez me demander vraiment ce que je fais en L). Ces dernières années, il m'a permis de m'ouvrir vers d'autres domaine tout comme l'écologie, la géologie etc.

Voilà, c'est un peu près ce que je peux dire pour répondre à la question.

Appelqvist,

C'est eeffectivement aussi pour moi l'étude de la terre mais je pense qu'il afut ajouter des trucs parce que sinon ca devient de la physique vu que la terre c'est un peu l'univers quand même ou tout du moins comme on est inclus dans un univers qui décrit mathématiquement, il n'ya pas de raison que la terre ne soit pas aussi. Du reste, la gélologie est scinece terre.

En fait, c'est effectivement science de la terre mais l'homme est le coeur de la discipline. Si tu choisis de décrire les phénomènes sans prendre l'homme tu vas t'inscrire directement en DEUG A parce que géographie c'est science Humaine. :dwarf:
Alors voila la definition science quei associe l'homme à l'espace (elle est pas de moi JJ Bavoux). J'ajouterais qu'il faut aussi ajouter le temps pour décire le monde et c'est peut encore plus fondamental que l'espace car si on est hauteur, largeur longueur (3 D), on est aussi T (temps). La géographie étudie des formes spatio-temporelles (4 D). Je ferais remarqué que les espaces 4 D sont l'apanage de la physique avec la géométrie de l'univers (Bolai, Minkowski ou lobatchevski l'euclidien de la géographie n'est qu'un cas particulier de la géométrie de l'univers (plan, sphérique ou hyperbolique base de la relativité généralisée).

Appelqvist a écrit:

Puisque j'ai encore l'âge bête, je vais essayer de répondre à cette question de façon la plus naïve que possible...

Tu tu tu... Aucun âge n'est bête ; et puis plus je vieillis plus je me rends compte que le monde se divise entre ceux qui ne sont jamais rentré dans l'âge bête, Dieu merci, et ceux qui n'en sont jamais sortis.

Citation :

Si tu choisis de décrire les phénomènes sans prendre l'homme tu vas t'inscrire directement en DEUG A

Mise à jour pour notre pauvre Appelqvist qui va se sentir bête sinon : autrement dit en licence de science, enfin dans un des différentes licences de science.... (y'a plus de DEUG, et il n'y a plus de référentiel national non plus).

Desolé je commence à me faire vieux et j'oublie le LMD

Sisyphe a effectivement completment raison et en fait c'est pas vraiment les jeunes qui sont betes mais plutot les vieux qui sont c*** d'avoir oublié qui ont été jeunes .

homogeographicus a écrit:

En fait, c'est effectivement science de la terre mais l'homme est le coeur de la discipline. Si tu choisis de décrire les phénomènes sans prendre l'homme tu vas t'inscrire directement en DEUG A parce que géographie c'est science Humaine.

Ben justement j'ai dit "les contextes historiques, culturels et socials" donc je n'ai pas oublié l'homme! ... peut-être que je n'ai rien compris. :boulet:
Non, c'est bon, ne me faite pas d'explication, c'est juste que j'ai mal expliqué.

Sisyphe a écrit:

Mise à jour pour notre pauvre Appelqvist qui va se sentir bête sinon

Trop tard... :drunken:

Vous avez quoi contre les vieux c*** ? C'est comme pour le reste, l'important n'est pas d'être un c** mais de savoir que l'on peut l'être ou le devenir. Ce n'est qu'a ce prix qu'on (sans jeu de mot) se préserve.
Ceci n'est qu'un implication supplémentaire de la joli phrase d'E. Morin : "L'aspiration à la complexité porte en elle l'aspiration à la complétude, puisqu'on sait que tout est solidaire et que tout est multi-dimensionel. Mais... la conscience de la complexité nous fait comprendre que nous ne pourrons jamais échapper à l'incertitude et que nous ne pourrons jamais avoir un savoir total..."
L'important n'est pas la chose, mais la conscience de la chose (voire aussi mon avatar sur la représentation de la chose). Whaou, ça ça envoi... et ça mérite un petit smilie :jocolor: ou ou voire

Mon père me disais toujours (il avait plus de 65 ans), à 20 ans, on est jeune, à 30 ans on est vieux, à 40 ans on est croulant et à partir de 50 ans, on devient décati.
Je rajouterais qu'il n'y a de c** qui veux ce qui conduit à un magnifique sophisme solution originale pour la Raison en double négation infinie ce qui n'empèche pas le rond d'être carré

Dans deux mois je change de catégorie (je vous laisse deviner dans laquelle j'entre). Merci à ton père qui doit être un homme de raison, il me renvoie à la place qui est la mienne, ce qui me rassure, c'est que même si je ne vous attends pas, vous y passerez aussi...
Méditons avec Desproges, le plus grand penseur du XXème siècle après Deleuze et Edgar Morin (mais lui vit encore):
"Il est de fait que les vieux cons, comme vous dites, sont d’anciens jeunes cons restés fidèles aux mêmes valeurs sacrées de la condition humaine qui s’accommodent aussi bien de la banane sur l’œil à 18 ans que de la casquette Ricard à 50."
Chroniques de la haine ordinaire
Je vous conseille toutes les autres sur la jeunesse à l'adresse suivante
http://www.desproges.fr/
Plus je viellis, plus je l'aime...

XXX a écrit:

Merci à ton père qui doit être un homme de raison, il me renvoie à la place qui est la mienne, ce qui me rassure, c'est que même si je ne vous attends pas, vous y passerez aussi...
..

malheureusement "était"!!
Il ne faut pas y voir de moquerie mais juste une façon de signifier que l'age n'a aucun sens à partir du moment où on a 20 ans dans sa tête.

PS :Desproges est effectivement un grand penseur

le geographie est une discipline qui étudie les interractions hommes \ nature, et les conséquence spatiales. il est important de préciser que sans l'homme(dans l'étude) il n'y a pas de géographie. cela est valable pour toutes les sous dicipline que compte la geographie.exemple en geomorpho:
la géomorphologie etudie les formes des reliefs certe! merci aussi et surtout le pourkoi? comment? influence sur les hommes qui vivent dans les zones à fortes érosion ? (zone tropicale au sens large: 1/2 population mondiale, et 1/3 des terres émergées facilement exploitable....)moyen de contrer? conséquence?....
la géographie économique etudie les phénomenes spatiales de l'activité économique des Hommes a la surface de la terre(comment? poukoi ici? quand? qui ?....
cf: Von Thünen, alfred Weber,Christaller

en conclusion la géographie est spécialiste dans tout mais avec sa note personnel humanisante que j'aprécie