Le post-modernisme est un mouvement récent en géographie et une réaction face à l'approche nomothétique, synoptique, ou néo-positiviste (en gros l'analyse spatiale globalisante, dont le fleuron est sans doute la modélisation). Le but est de remettre le sujet, le sens des lieux ou l'individu au coeur de la reflexion géographique.
Cette géographie promeut la subjectivité. Elle s'appuit sur les symboles culturels dans l'environnement bâti, s'attache aux spécificités régionales, à la diversité culturellle.
Autrement dit, elle est une critique de la modernité et de son incarnation positiviste. Elle valorise le "désordre" là où auparavant on ne voyait que de l'"ordre". Cette forme de pensée valorise les approches anthropologique et ethnographique de l'espace afin d'en étudier la production, les expériences, les représentations... tous ces processus s'avérant toujours culturellement situés.
Si tu cherches des références, je te conseille :
- Augustin Berque, "Médiance, de milieux en paysages", Reclus, collecetion Géographiques
- Jean-paul Ferrier, "Le contrat géographique ou l'habitation durable des territoires. Antée 2", Payot Lausanne
- "L'espace géographique", n°1, 2004