La face de la terre
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La face de la terre

Forum consacré à la géographie
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 l'Europe dans le monde

Aller en bas 
AuteurMessage
emelineuh




Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 11/11/2007

l'Europe dans le monde Empty
MessageSujet: l'Europe dans le monde   l'Europe dans le monde EmptyDim 11 Nov à 13:48

bonjour j'ai une synthèse sur l'europe dans le monde à faire j'aurais voulu des renseignements là dessus pour m'éclaircir parce que je pense que j'ai tout oublié la dessu !! ^^merci de votre aide
Revenir en haut Aller en bas
VDB
Invité




l'Europe dans le monde Empty
MessageSujet: Re: l'Europe dans le monde   l'Europe dans le monde EmptySam 19 Jan à 2:23

L’Europe et le monde


L’Europe et les pays de l’ex-URSS

Depuis 2003, partenariat stratégique renforcé entre l’UE et la Russie. De plus elle est un partenaire économique de premier plan, notamment comme fournisseur de matières premières et d’énergie.

Création conjointe sous la férule de l’UE à travers le programme TACIS (Assistance technique à la Communauté des Etats indépendants) d’une susien de traitement des eaux usées de la mer Baltique (de la Neva) entre la Suède, la Finlande et la Russie. Ce projet traduit l’évolution des rapports frontaliers, avec l’adhésion de la Finlande (1995), et leurs extensions à Kaliningrad et aux régions bordières des pays Baltes.

La BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement), créée en 1991, matérialise ce rapprochement euro-russe. Elle aide les Etats de l’ex-bloc communiste à passer à l’économie de marché et rassemble 62 pays.
Créé en 2001, le Partenariat pour l’environnement ds le cadre de la dimension nordique (NDEP) coordonnent les contributions des investisseurs internationaux intervenant ds le domaine environnemental ds le nord-ouest de la fédération de Russie.

L’UE a également signé avec onze républiques et la Mongolie des accords de partenariats et de coopération, leur ouvrant un accès (contrôle) au marché communautaire et aux aides du programme TACIS.
Ds ce cadre des Etats comme l’Ukraine souhaite élargir cette coopération et désire intégrer l’UE, et se présente comme un candidat potentiel. Mais l’UE est réticente pour des raison internes (la « digestion » des nouveaux Etats membres et des candidats en cours de négociations) et externes (risque de détérioration des liens avec la Russie).


L’Europe et la Méditerranée

Lors des dernières décennies, une évolution divergent est apparue entre UE et Méditerranée. Sur la rive nord, on a une dynamique d’adhésion avec la Grèce (1981), la péninsule ibérique (1986), Chypre et Malte (2004) qui a permis un rattrapage économique. Sur la rive sud, l’UE a mené une politique d’association avec les Pays du sud et de l’est méditerranéens (PSEM), mais le rattrapage est lent en raison d’une croissance économique inférieure à celle de la population.

Le Plan bleu créé sous l’égide des Nations unies, financé et piloté par les pays riverains et la Commission européenne, propose des scénarios alternatifs face aux projections à l’horizon 2025, qui soulignent les risques ds six secteurs stratégiques : l’eau, l’énergie, les transports, les espaces urbains, l’espace rural, le littoral.

L’eau est une ressource rare et mal répartie autour de la Méditerranée. L’agriculture en consomme le plus (65%), puis l’approvisionnement en eau potable. La population méditerranéenne en pénurie d’eau, dotée de moins de 500 m3/hab/an est de 45 millions et atteindra 63 millions en 2025. De plus 60% des eaux usées urbaines du bassin méditerranéen sont rejetées à la mer sans traitement : la concentration de la population ds les villes littorales est une source d’inquiétude.

Le Plan Bleu propose un scénario alternatif permettant d’économiser 24% de la demande totale en 2025, avec une modernisation des équipements de l’agriculture irriguée et de l’approvisionnement en eau potable urbaine (les fuites dépassent 50% ds certaines villes).

Les relations de l’UE avec les PSEM sont encadrées depuis 1995 par les processus de Barcelone. L’idée est d’instaurer un espace commun de stabilité et de mettre en place une zone de libre-échange d’ici 2010. Ce partenariat euroméditerranéen (Euromed) est financé par le MEDA.

Ds le domaine politique, l’UE n’a pas encore pu faire partager ses aspirations démocratiques aux pays arabes. Ces derniers ont préféré soutenir des dictatures plutôt que de laisser libre cours à un processus électoral risquant de conduire au triomphe de l’islamisme radical. De plus, la pression induite par le risque terroriste pousse à privilégier l’efficacité, donc à coopérer avec des régimes non démocratiques.

Ds un monde où les produits circulent de mieux en mieux, la libre circulation des personnes est limitée aux ressortissants des pays les plus développés. De plus, la politique communautaire de contrôle aux frontières extérieures induit un besoin de coopération accru avec les pays voisins, afin de lutter plus efficacement contre l’immigration illégale, le crime organisé et le trafic des êtres humains. L’UE s’est engagée à promouvoir le libre-échange avec les PSEM, y compris par la réduction des barrières agricoles. Cependant, les préférences commerciales n’ont pas empêché les exportations des PSEM vers l’UE de baisser de 10% à 8.6% des importations de l’UE entre 1970 et 1997.
Les divergences entre Etats membres sont profondes : ceux du Sud refusent de faire des concessions aux dépens de leur agriculture ; ceux du Nord, au nom du principe Trade not aid, s’opposent à l’augmentation des aides.



...
Revenir en haut Aller en bas
VDB
Invité




l'Europe dans le monde Empty
MessageSujet: Re: l'Europe dans le monde   l'Europe dans le monde EmptySam 19 Jan à 2:25

...SUITE


La politique européenne de voisinage

Seize pays sont susceptibles d’entretenir des relations privilégiées avec l’UE : accords bilatéraux et plans d’action élaborés ds le cadre de la Politique européenne voisinage (PEV). Seule la Libye n’a signé aucun accord de coopération avec l’UE. Cette démarche se fonde sur : le respect de la démocratie, la participation au marché intérieur et la « solidarité des territoires ».

Ds le domaine de la démocratie, la Géorgie, l’Ukraine et le Liban ont effectués des progrès. Ds ce cadre, Biélorussie reste isolée. Face au terrorisme, au trafic d’êtres humains et de drogue, à l’immigration clandestine ou les besoins d’approvisionnements énergétiques l’UE a renoncé à certaines de ces exigences.

La PEV favorise la circulation de personnes. Mais l’UE souhaite développer des opérations conjointes d contrôle et de surveillance pour renforcer ses frontières extérieures. Attitude que dénonce l’Union du Maghreb arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) et qui favorise, en raison de l’absence de visa de Schengen, les entrées en fraude.
L’UE propose également une extension de la libre circulation des marchandises, des services et des capitaux jusqu’à la création d’un « marché ouvert ».
L’UE propose aussi l’extension d’une « solidarité territoriale », à travers le développement de la coopération transfrontalière et transnationale, la protection de l’environnement, la sécurité nucléaire ou la planification de nouveaux axes de transport (notamment pour l’énergie).

Face au souci d’intégrer les dix nouveaux membres, l’UE ne souhaite pas ds l’immédiat ouvrir de nouvelles perspectives d’adhésion. Le but est davantage de créer un cercle d’amis et non d’offrir, comme en Europe centrale et orientale, une voie plus ou moins rapide vers l’intégration.





L’Europe ds les négociations commerciales internationales

Les échanges de l’UE avec le monde extérieur représentent un enjeu de taille : première exportatrice et deuxième importatrice, l’UE réalise 18% du commerce mondial.

Selon le traité de Rome, le rôle des négociateur au sein des instances internationales est délégué à la Commission européenne, représentée par le commissaire en charge du commerce extérieur (actuellement le britannique Peter Mandelson).
La politique suivie visez avant tout à défendre les intérêts européens contre les distorsions de concurrence qui affectent les échanges internationaux (actions défensives) et à obtenir un accord acceptable au sein du cycle de Doha sur la libéralisation des échanges lancé en 2001 par la quatrième conférence ministérielle de l’OMC (actions offensives).

Pour combattre les pratiques anticoncurrentielles, l’UE peut avoir recours à des clauses de sauvegarde.
Cette menace a été brandie récemment face à la pression du textile chinois qui a envahi le marché européen dès l’abolition, le 1er janvier 2005, des quotas d’importation de l’accord « multifibres ». Des mesures anti-dumping et antisubventions peuvent ainsi être adoptées après enquête de la Commission.
Au sein des gdes négociations commerciales, l’Europe cherche à obtenir une ouverture accrue des pays développés (Etats-Unis, Japon), mais aussi, depuis quelques années, des pays émergents (Chine, Amérique latine, Inde).

Au sein de l’OMC, tout est affaire de négociation : le succès du cycle de Doha dépend en gde partie de l’importance des concessions qui seront faites par l’Europe ds le domaine agricole.
Mais le dialogue UE/Etats-Unis est particulièrement tendu sur le sujet : la réduction coordonnée des subventions ne fait pas l’affaire des lobbies agricoles très actifs auprès de chacun des deux partenaires.

Un enjeu important des négociations futures est l’ouverture du secteur des services. L’UE y est en principe favorable car les marchés des pays en développement sont actuellement très fermés.


Elargissements au passé, élargissements au futur

L’AELE (Association européenne de libre-échange), constitué en 1960 pour faire pièce à la CEE, lui a en fait servi d’antichambre : trois des sept partenaires initiaux y ont fait leur entrée en 1973 (le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark), un en 1986 (le Portugal) et trois autres en 1995 (l’Autriche, la Finlande et la Suède). Les derniers, tout en participant assez étroitement au marché unique, restent ds l’expectative : deux propositions d’adhésion ont été rejetées par référendum en Norvège et la candidature suisse reste à concrétiser. Avec le Liechtenstein et l’Islande, l’AELE n’a plus que quatre membres.

A l’exception de la Suède et de l’Autriche, tous attendent de l’adhésion à l’UE la prospérité économique. En outre, ils perçoivent le plus souvent la législation communautaire comme un stimulant utile à leur modernisation.

Les motivations politiques sont plus contrastées. Pour l’Irlande, la Finlande ou les pays Baltes qui subissent des relations de voisinage inégales, l’UE renforce l’identité nationale. En revanche, une bonne partie de l’opinion suédoise, britannique ou même danoise perçoit l‘appartenance à l’UE comme une perte d’identité (les Suisses et les Norvégiens ont refusé d’adhérer pour la même raison). Pour les adhérents méditerranéens et centre-européens, la démarche d’intégration répond d’abord à des préoccupations politiques : le désir de consolider des démocraties encore fragiles et, pour certains d’entre eux, de renforcer leur sécurité (la Grèce, Chypre et la plupart des pays d’Europe centrale).

Plus que les précédents, ces « candidats à la candidature » posent le problème des limites ultimes de l’Union.







L’Europe de l’énergie : l’exemple du gaz

Début 2006, le gaz représentait un quart de la consommation énergétique européenne. Or, l’Europe est en gde partie approvisionnée par la Russie. Deux gazoducs et leurs nombreux embranchements acheminent le gaz sibérien vers l’Europe et la Turquie, assurant 40% de leur consommation totale. Mais ce pourcentage est très variable d’un pays à l’autre : 100% pour la Finlande, 85% pour la Hongrie, 40% pour l’Allemagne, 30% pour la France (importation de gaz algérien).

Cette situation résulte à la fois de l’épuisement de la production ouest-européenne (fin de la production de Lacq au début des années 1990) et de la préférence donnée au gaz par rapport à d’autres sources d’énergie : moins polluant que le charbon, plus abondant donc moins cher que le pétrole, il est politiquement moins sensible que le nucléaire.

Le transport du gaz en provenance de Russie est aux mains d’un monopole, Gazprom, dont 51% du capital appartient à l’Etat. la Russie produit 20% du gaz ds le monde et posséderait presque 30% des réserves totales.

La dépendance énergétique européenne ne se limite pas au gaz et s’accroît du fait de l’épuisement progressif des ressources pétrolières de la mer du Nord, du vieillissement du parc des centrales nucléaires et de l’élargissement de l’UE : les nouveaux membres produisent peu d’énergie et doivent fermer les centrales nucléaires de technologie soviétique (pour des raisons de sécurité) et leurs mines de charbon (pour des raisons de rentabilité). On estime que ver 2030, l’UE sera dépendante à 90% pour le pétrole et à 80% pour le gaz.

L’objectif de la politique européenne est d’accroître la sécurité énergétique en liaison étroite avec deux autres objectifs : la durabilité et la compétitivité. Les Etats membres se sont accordés sur ces priorités sur la base du Livre vert de la Commission intitulé « Une stratégie pour une énergie sûre, compétitive et durable ».
Le principe de base est d’assurer la croissance économique sans augmentation de la consommation énergétique, ds le respect de la protection de l’environnement (l’UE à 25 consomme actuellement 1 725 millions de tep par an). A la politique d’adaptation de l’offre doit se substituer une politique de gestion de la demande permettant de ramener la consommation au nouveau de 1990 (soit 1 520 millions de tep).

Une telle politique butte sur une contradiction majeure : faute de ressources internes, l’UE subit les contraintes du marché mondial.
La concurrence avec les gds ensembles économiques ne la met pas en position de force : Etats-Unis, Chine et Japon sont des importateurs de plus en plus importants en raison de leurs taux de croissance élevés.

Enfin, la mise au point d’une stratégie commune implique une convergence des politiques nationales, qui restent à réaliser.
Les gds pays, plus en faveur de négociations bilatérales. Le meilleur exemple est le projet de gazoduc germano-russe sous la mer Baltique, qui évite de traverser les Etats baltes et la Pologne, à leur gd regret.




La politique européenne de développement et l’Afrique

L’UE fournit 60% de l’aide mondiale à l’Afrique.
Au moment de la signature du traité de Rome, quatre Etats membres fondateurs sur six possédaient des colonies. Un régime d’association a été institué pour les territoires d’outre-mer, assorti de la création du Fonds européen de développement (FED).

Le groupe des PTOM (Pays et territoires d’outre-mer) bénéficie encore de statuts particuliers en restant sous la juridiction de quatre Etats membres : le Danemark (Groenland), la France (collectivités d’outre-mer), les Pays-Bas (Antilles) et le Royaume-Uni pour de petites îles réparties sur tous les océans.

Chaque FED est conclu entre l’UE et plusieurs groupes de pays : celui des PTOM ; celui des pays ACP, où se trouvent presque tous les Etats de l’Afrique subsaharienne, signataires des conventions multilatérales de Lomé, puis de Cotonou. Avec ce groupe, l’UE a développé des relations commerciales préférentielles et leur apporte la plus gde partie des aides du FED. Enfin, l’UE entretient des relations bilatérales avec les pays en développement d’Asie et d’Amérique latine.

Le FED est financé hors budget communautaire via une clé de répartition spéciale : les Etats membres sans passé colonial n’ont pas voulu payer autant que pour les quatre politiques communes. Le neuvième FED, défini par les accords de Cotonou signé en 2000, est doté de 13.5 milliards d’euros pour 2000-2007. Ce fonds est de plus en plus consacré au développement du secteur privé agricole et industriel.

Au sommet de Maputo, les représentants des pats ACP en ont critiqué trois aspects.
Ces pays, souvent exportateurs de matières premières, sont touchés par la réforme de la PAC, qui met fin aux préférences parfois anciennes (comme le sucre). Les avantages spécifiques obtenus ds le cadre post colonial (protocole bananes, Commonwealth Sugar Agreement) ont joué un rôle important en Afrique, mais ils sont contestés par l’OMC. Ils seront progressivement abandonnés, bien que les pays concernés disposent de peu de voies de reconversion.
Les pays ACP se plaignent du peu d’effet des avantages qui leurs sont offerts, en raison de l’importance des barrières non tarifaires (ex. les mesures sanitaires et phytosanitaires) qui les empêchent de vendre leurs produits sur le marché communautaire. En conséquence, de 29% des importations de l’UE en 1960, leurs ventes sont tombées à 10.5% en 2000.
Les griefs concernant la suspension des accords (avec le Togo depuis 1993 par exemple) sont plus contestables. Le respect des droits de l’homme et des règles démocratiques conditionne désormais l’octroi de l’aide européenne.

L’UE construit une politique de développement originale. Elle a créé l’Office humanitaire de la Communauté européenne (ECHO) pour distribuer l’aide alimentaire et les autres aides d’urgence, qui jouent un rôle essentiel en Afrique. L’UE offre aussi un soutien important aux ONG qui soutiennent le développement de la société civile africaine.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





l'Europe dans le monde Empty
MessageSujet: Re: l'Europe dans le monde   l'Europe dans le monde Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
l'Europe dans le monde
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La face de la terre :: Outils, ressources, réflexion :: De la géographie au collège et au lycée-
Sauter vers: