les fortes densitée sont-elles un frein au developpement

j'ai besoin de votre aides pour traiter ce sujet. aidez moi S.V.P

Bonjour,

Tout d'abord : c'est pour un devoir scolaire de quel "niveau" ? Dissertation de terminale ? Premier cycle de géo ? D'économie ?

Par ailleurs, il serait bon que vous nous donniez d'abord vos propres idées (de problématique, de plan, d'exemples, etc., ce qui vous passe par la tête), mais si vous n'êtes pas sûr peu importe ; d'abord c'est un peu notre habitude ici pour les demandes d'aide scolaire, et puis ce serait plus profitable pour vous.

en effet, il nous faudrait en savoir un peu plus. On ne répond pas de la même manière selon le niveau d'études évidemment puisque ce n'est pas le même exercice qui est demandé selon les cas.

Deja je commence par forte densité = faible vitesse donc communication lente (1)
donc naturellement developpement suppose soit
1) accroissement de la densité
2) étalement

En fait il résulte de cette égalité (1), une constante relationelle entre les transports d'un côté et la densité de l'autre.
Le developpement suppose deux elements disjoints :
- soit la densité centrale croit alors cela implique que la taille de la ville augmente.
- soit le gradient de densité décroit alors cela implique que la vitesse diminue dans les mêmes proportions. Les déplacements sont donc moins rapides. la ville se congestionne petit à petit.
[j'évacue l'Adem avec les formules]

Donc en fait au lieu de parler de forte densité, il convient de raisonner en dynamique de densité sans quoi on perd les 4/5 du raisonnement. La forte ou la faible densité ne veux rien dire en terme de developpement. on peut très bien avoir des densités de 20000 et un developpement fort ou faible de même les faibles densités peuvent impulser un fort comme un faible developpement.
Enfin voila mon idée...

Remarque modératoire : en principe, s'agissant des demandes scolaires, il est préférable d'attendre que le demandeur ait lui-même proposé les premiers éléments de sa demande avant que de la traiter. .

Il est vrai qu'il y a peu de chances que notre demandeur revienne. Donc, ça va pour cette fois .

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J'apporte mon oeil de non-spécialiste qui te semblera peut-être naïf, mon cher Homogeographicus, mais tu sembles prendre la notion de "densité" dans sa seule acception urbanistique. Or, rien ne le dit dans le sujet.

Mon réflexe d'hypokhâgneux, au contraire, ç'aurait été de penser d'abord et avant tout (et peut-être trop) à la notion de densité à très petite échelle, puisqu'il est question de "développement", terme auquel, en enfant martyr de tiers-mondistes, j'aurais immédiatement appliqué une signification "développementaire".

A l'échelle des Etats ou des groupes d'Etats (comme le sous-continent indien), peut-on établir une corrélation entre densité humaine et sous-développement.

Ce qui est peut-être, par contrecoup, limité dans l'autre sens. Ca pose en effets plusieurs problèmes :

- La densité, c'est quoi. C'est une moyenne, et comme toutes les moyennes, elle peut ne rien signifier. Même en Inde il y a des terres où la prise démographique au sol est moindre, et elle n'en sont pas moins arrièrées. Voire plus.
L'Afrique juxtapose des densités intenables, dans les grands centres urbains, et des zones de densité faible, voire quasi-nulle.

Donc ne faut-il pas poser le problème en termes de continuité de la densité, de densité au sein d'un environnement et ce que celui-ci peut lui apporter ou non.

- Le développement, c'est quoi. C'est une notion qui a été très discutée, voire contestée. C'est une notion positiviste, voire accumulative.
Pardon, je vais faire de l'histoire (mais je suis en train de relire Braudel, grammaire des civilisations): l'Inde, à la fin du 18e siècle, présente d'un côté des centres urbains élargis, dense, mais prospère, en pleine pré-industrialisation, comme en Europe (prospère ne signifie pas riche : la prospérité des révolutions industrielles s'accompagnent en Europe comme ailleurs d'un vaste paupérisme) ; de l'autre, des campagnes passées totalement à côté du "développement" de ces foyers urbains, sans contacts avec eux ; mais pour autant, en équilibre, en relative auto-suffisance.

La colonisation anglaise, et le système des zamindars va totalement abattre ces deux situation. Pourtant, sous d'autres aspects, elle va apporter une forme de "développement" à certains points de l'Inde.

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Enfin bref, avant toute chose, bien définir le sujet ! Comme d'hab, dans toutes les matières ![/strike]

Sisyphe a écrit:

(mais je suis en train de relire Braudel, grammaire des civilisations):

excellent, je l'avais encore hier en main, je l'ai sorti de ma bibliothèque et j'hésitais à le commencer

evidemment,

il s'agit d'une demande scolaire, je comprends.
Quelle tentation sur une sujet de ce type de se raccrocher à la question que l'on traite en tant que chercheur? l'occasion ne devait pas être manquée.
C'est assez triste mais plus ca va, plus je trouve cet exercice de la dissertation d'un autre temps comme le disait il y a quelques années un enseignant.
Exigeant compétence et surtout apétence pour les Lettres, il ne recèle toutefois aucun caractère scientifique.
Je suis chaque fois emerveillé par les trésors de culture necessaires à son élaboration plus ou moins laborieuse en fonction des sujets nous laissant croire à une invention rhétorique de premier plan.
Pour ma part, il y a 7 ans que j'ai choisi le fond pour la forme et la résolution de problémes pour la discussion ouverte.

Desolé notre orientation n'a rien de semblable. Si j'avais voulu atteindre cette excellence, j'eu pu m'inscrire aussi en classe préparatoire Lettres, m'imposant toutes les finesses d'une parfaite logorhée et d'une érudition sans limite.
Mais heureusement, en géographie, il y a de tout pour faire un monde. Le technico-commercialo-scientifique face à Maximus-agregatus-Le grand