Initier un débat sur un sujet qui me semble bien d'actualité géographique et qui ne se résume pas à de l'épistémologie puisqu'il s'agit d'envisager le monde sous une autre représentation. Et si la terre des hommes n'étaient pas ce que l'on pense? Et si elle était certes complexe mais surtout tellement mathématique qu'on ne le verrait même pas? Et si la représentation du monde était elle même mathématique reposant sur des lois statistiques de l'espace dont la rationalité n'irait qu'en s'accroissant avec le temps : il y a 10 ans, il ne pouvait y avoir réellement que quelques lois, aujourd'hui, il est possible d'en dégager plus et demain, tous fonctionnera selon ces logiques dures. Pourquoi? L'homme rationnalise progressivement le fonctionnement de ses villes, de ses transports pour une meilleure rentabilité (c'est ce qui est affiché Homo-oeconomicus, sans doute le pire) mais ne serait-ce pas plutôt dans la nature profonde même de l'homme de produire des structures toujours plus rigoureuses. Aussi, intuitivement, ce choix économique est surtout une recherche inconsciente du bonheur collectif par le "spatium-temporalis" sur un "terra cognita" (le géographe serait-il un homogeographicus?).
La représentation par le spatio-temporel dans un monde cognitif
(= la géographie science de l'objectivation des formes du sensible) Voilà une idée, de mon point de vue, à defendre (j'ai carrement adopté la chose depuis 1 an, plusieurs labos l'on également fait (Avignon, Nice, Aix(?), Montepellier(?), Paris I, Besançon, Dijon(?), Grenoble)...
Ca peut paraitre réducteur voire aporique pour certains mais en même temps,
produire du dur, c'est aussi faire de l'application
après... Améliorer nos transports, nos villes et nos campagnes...Bref, une science dure c'est quand même plus adaptée pour les applications dans la vie de tous jours...Si nous vivons mieux avec les micros ondes et la TV, c'est parce que la physique est une science dure...si elle ne l'avait pas été, nous serions encore en train d'écrire des panflées sur les Bibles de Nuremberg. Pourquoi pas mais faisons quand même attention...
Alors après, on pourra effectivement être nostalgique et s'interroger sur la perte d'identité de notre discipline par l'aporie relativiste...Mais est ce une solution. Il faut respecter tout le monde et penser un peu plus loin qu'à ses propres travaux : on fait tous des erreurs et on fera toujours mais le but est quand même de faire avancer la société. La "science molle" est assurément une inertie qui pourrait porter préjudice à tout le monde. Quand on prend son métro et qu'il y a des grèves ou que on est bloqué dans un emboutillage ; sans être méchant et
surtout sans vouloir l'être : un texte débat sur les méfaits de l'action syndical et des conflits d'acteurs permet-t-il de résoudre le problème => évidemment NON, on pointe simplement du doigt le pb sans le résoudre.
C'est un peu une politique de l'Autruche...
De l'autre côté, on peut
proposer un autre débat que certains considérerons déconnecté des réalités (à base de math). C'est vrai aujourd'hui mais à ce moment là en leur temps les inventeurs de l'électricité n'étaient-ils pas considérées comme des illuminés et inutiles : des inventions mais pourquoi faire...oui au XIXième mais quand on regarde maintenant...Pour avoir des applications, il faut peut être deja refléchir très sérieusement au niveau théorique...les retombées on les a après et dès fois très longtemps après...
Je vais essayer de vous convaincre en exposant brievement quelques unes de mes idées récentes (Attention elles n'engagent que moi et je peux me tromper). XXX dira que c'est un slogan et il aura pas tort... En fait c'est de la publicité (voyez cela comme un nouveau produit à acheter ou pas).
Pour avoir des idées deja bien assises allant dans la même direction, allez
plutôt voir les labos que j'ai indiqué au début (Est de la France).
et pas
Tout le monde reconnaitra que que les deux dimensions de la géographie sont l'espace et le temps.
En partant de cela, on peut définir tout objet géographique en fonction de deux coordonnées (le temps T et l'espace L).
En observant la perception de l'individu : historiquement la théorie de Ptolémée ou récemment les cartes mentales des lycéens (déformation de l'espace en fonction de l'éloignement à notre domicile)
Un exemple si on dessine une carte de sa ville à tête libre sans aucune référence visuelle, on va
1) toujours mettre sa maison au centre de la feuille, on est le centre du monde (des petits Ptolémées en qualque sorte)
2) dessiner tout autour en fonction de ce centre : le quartier , on aura les détail en gros, les banlieues seront plus imprécises et en plus petits et enfin le reste va disparaitre
En somme le cerveau, il est incapable de percevoir d'une manière euclidienne les espaces, il les déforme
La question : comment?
La réponse : chaque unité de distance perçue est contractée en fonction de la distance euclidienne (c'est de la relativité ou du relativisme spatial).
On a donc une suite
L(x+1) = L(x)r
on peut alors en déduire que
Lx = Lr^x (L est l'unité de distance au niveau de l'individu). r est sa raison (son gradient de perception) et x la distance euclidienne.
A partir de ça, on peut démontrer (somme de la suite)
Xr = Lr(1-r^x)/(1-r)
Xr est la distance relativiste où la distance que le cerveau perçoit entre son oeil et l'objet qui regarde ou qu'il cherche à regarder.
=> La on a deja le relativisme de l'espace.
Maintenant, on peut s'interroger sur le temps : plus complexe (ce raisonnement logiquement c'est les historiens qui auraient dû le faire).
Quand on observe historiquement le monde : qu'est ce qu'on retient : l'histoire récente est très riche et très développée à mesure que l'on s'éloigne dans le temps, on perd de l'information et finalement on arrive à un satde où pour les périodes les plus anciennes, on ne connait quasiment rien. Explication : le cerveau humain ne perçoit pas le temps comme une ligne mais comme une courbe. La perception de l'unité de temps décroit avec l'éloignement en temps physique (la seconde) à notre présent. Le rasionnement vaut aussi bien pour le passé que pour le futur...
Donc exactement la même logique que pour le spatial
Tr = Tr(1-r^t)/(1-r)
T est l'unité de temps dans notre cerveau (le présent)
r est la raison (le gradient de perception).
t est la durée physqique séparant le présent du moment à étudier
deux cas futur ou passé donc
- infini<t<infini on peut eventuellement fonctionner avec abs(t)
C'est donc ici un relativisme du temps
Si on associe les deux relativismes ; on obtient une relativité de l'espace-temps géographique
Tr = Tr(1-r^t)/(1-r)
Xr = Lr(1-r^x)/(1-r)
___________________
Xr/Tr = Vr = L/T (1-r^x)/(1-r^t) = V (1-r^x)/(1-r^t)
V est la vitesse de déplacement réelle observé de l'objet quelque soit sa direction
Vr est la vitesse de l'objet que le cerveau percevra
Pour une représentation très sommaire de la théorie,
regarder mon logoOn peut tirer des élements sur l'étalement urbain à partir de ça et sur les transports
1) Sur les transports
Si Vr différent de V, on a un déséquilibre et la vitesse des formes va varier au cours du temps on a donc trois cas de figure
a) Vr = V
=> mathématiquement on montre que t = x
Autrement dit la notion de spatialité est aussi importante que la notion de temporalité
Histoire =Géographie = Transport stable inertie
b) Vr>V
Le perçu l'emporte sur le réel => t > x le temps l'emporte sur l'espace.
L'histoire est hégémonique = envolée des vitesses de circulation
c) Vr<V le concrêt l'emporte sur le perçu => l'espace surpasse le temps
La géographie est hégémonique = diminution des vitesses de circulation
2) Sur l'étalement urbain
La je suis parti de l'entropie
On pard de l'idée que les objets s'articulent à partir de la distance au centre.
On montre que d'un point de vue purement spatial (je fais grace de la démonstration assez longue)
Dx/dx = D(x) = Dexp(-ax) (le modèle de Clark est alors démontré mathématiquement à partie de la physique)
D est la densité de population extrapolée au centre
a le gradient de densité
x la distance euclidienne au centre
Maintenant, en appliquant le relativisme spatial
on peut substituer la x par Xr et on montre que la discontinuité urbain/périurbain n'existe plus dans le cerveau.
L'équation se reformule en
Dr(x) = Dexp(-aXr)
Maintenant, on applique le relativisme du temps
Autrment dit, on perçoit la densité de moins en moins à mesure que l'on séloigne du présent
soit
Dr,t=Dr(x)r^t
On a donc
Dr,t = Dexp(-ax + bt) avec b = ln(r)
On va étudier l'étalement urbain en fonction du temps et de l'espace
Pour cela on doit dériver par rapport à t et à x soit
Dr,t /dtdx = -Dabexp(-ax+bt)
Trois cas
1) Pas d'évolution de la densité à prévoir pour les ville
stabilité urbaine => mathématiquement r = 1 le perçu est entièrement rationnalisé
2) Augmentation globale de la densité =>
ville se concentre à l'infini si et seulement si la raison est supieure à 1, le perçu peut agir sur le monde physique (surconscience)
impossibilité humaine3) Ville se déconcentre
étalement urbain si et seulement si 0< r < 1
cela signifie que le perçu n'est pas pleinement rationalisé.
Y a des tas d'autres applications, je pense en particulièrement à démontrer par la suite que les lois de Newton urbaines sont uniquement des conséquences de la relativité de l'espace et du temps géographique. Autrement dit que les population sont liées avec la courbure spatio-temporelle => forme urbaine spiralée
Si éventuellement, par hasard, il y avait des personnes qui s'interessent et souhaiteraient utiliser certaines idées de ce topic, il n'y a pas de problème mais ce serait quand même honnête de parler de la présente source en attendant un article détaillé...
Y a des idées encore plus interessante : une théorie de la relativité fractale qui intégrerait la reltivité dans une système hierarchique : la théorie est faite deja mais il faut écrire l'article : repose sur des N courbures...et agit sur la forme des gradients => on obtient des formes qui correspondent encore plus à la réalité, ça ouvre des débats métaphysiques sur les origines de l'homme et le chemin qu'il prend.